L’histoire du simulateur de chute libre
Faire ressentir les effets d’un saut en parachute sans la peur du vide, c’est le rôle d’un simulateur de chute libre. Bien qu’il soit de nos jours fréquenté par le grand public, l’idée du simulateur nous vient de l’armée américaine qui souhaitait faire des essais de parachutisme en intérieur dans les années 60.
Aujourd’hui, la simulation de chute libre est une discipline officiellement reconnue par la FAI (Fédération Aéronautique Internationale) sous le nom de « chute libre indoor ».
Le mécanisme du simulateur de chute libre
Voler dans les airs demande beaucoup de puissance. Les simulateurs de chute libre, aussi appelés « souffleries », sont constitués de 4 moteurs électriques qui génèrent un vent supérieur à 280km/h.
Ces moteurs soufflent un vent continu dans un tube de verre parfaitement hermétique. Le système d’air est propulsé dans tout le bâtiment. Il a été étudié pour produire un vent fluide et homogène. Cela permet aux pratiquants de chute libre indoor de contrôler leur corps dans les airs sans problème.
Qui peut entrer dans un simulateur de chute libre ?
L’âge minimum conseillé pour vivre l’expérience de la chute libre indoor est de 5 ans. Il n’y a donc pas de danger pour les enfants, à condition bien sûr qu’ils soient encadrés par des moniteurs.
Certaines restrictions sont mises en place pour éviter tout problème. Les femmes enceintes ne sont pas autorisées, ainsi que les personnes portant un plâtre, ou pesant plus de 115 kg. Les mineurs devront fournir une autorisation parentale.
Déroulement d’une session de simulateur de chute libre pour le grand public
Avant d’entrer dans un simulateur de chute libre, les futurs chuteurs sont équipés d’un casque et d’une combinaison.
Puis, on les emmène en salle de briefing pour une formation de 20 minutes. Pendant ce court apprentissage, ils apprennent les différentes techniques de vol et les règles de sécurité. On leur enseigne également les signaux de la main à utiliser pour communiquer avec le moniteur, une fois dans le tube.
Chaque session en soufflerie dure environ 1 minute, c’est un temps de vol plus ou moins équivalent à une chute libre lors d’un saut en parachute à 4000 mètres.
Accompagné·e et guidé·e par son instructeur, le ou la débutant·e entre dans la cabine et s’élève lentement au-dessus du sol. Durant la session, le moniteur lui enseigne à rester droit·e et stable, mais aussi à se déplacer dans l’espace.
Par mesure de sécurité, il ne peut y avoir que deux personnes dans la cabine pendant une formation : l’élève et le moniteur.
Selon la formule choisie, il est possible de recommencer avec un deuxième vol, ou plusieurs. Le moniteur est toujours présent.
Généralement, l’élève a droit à une démonstration de voltige de la part de l’instructeur. Le niveau professionnel de chute libre indoor est très impressionnant. Les pratiquants s’envolent aux quatre coins de la cabine à une vitesse incroyable tout en maîtrisant chaque fait et geste avec précision.
C’est un bon moyen d’en décourager certains, mais aussi d’en faire rêver d’autres.